En diaspora, les Spiro descendants de Baruch ont honoré les carrières libérales qu'ils avaient embrassées. Ainsi Théodore, né à Breslau en 1812, qui exerça la médecine à Erzhausen et son fils qui lui succéda. Ainsi Max (1865) directeur de banque à New York. Celui-ci prit le nom de Sterns sous lequel son fils Emile, docteur en droit, fut député de cette ville. Ainsi Karl Spiro, docteur en médecine, professeur à Strasbourg, qui découvrit le pyramidon. Son fils, , chef de clinique universitaire à Francfort, en fut chassé par Hitler, de même que Heinrich, directeur des chemins de fer à Altona. Parmi tous ces Spiro, les uns sont demeurés juifs, d'autres ont passé au protestantisme, au catholicisme, à la religion orthodoxe. (Extrait de Louis Spiro, le pasteur et le guide, par Dorette Berthoud, Payot Lausanne, 1966, Imprimerie Paul Attinger SA)